Lorsque je préparais mon offre de coaching pour les femmes, j'ai eu plusieurs remarques tout à fait pertinentes, mais hors propos, associant cette offre de coaching à une déclaration féministe : "Les hommes aussi peuvent avoir ce genre de problèmes ! "
Les questions posées sur le vécu professionnel étaient les suivantes :
Mère ou professionnelle ? Belle ou intelligente ? Courtisée ou respectée ? Assumée ou provocatrice ? Promue ou favorisée ? Associable ou occupée ? Dynamique ou hystérique ?
Certes...
Cependant, lorsque je partageais avec des femmes le contenu de ma prestation du Coaching pour les femmes, aucune, entendez-vous, aucune d'entre-elle ne m'a dit "cela ne m'a jamais concernée". Deux négations faisant une affirmation, on peut donc dire que sur l'échantillon consulté, 100% se sont senties concernées par ces situations. Et je fais partie de cet échantillon.
En proposant ce coaching spécialisé, l'intention est de faire prendre conscience à des femmes que si elles vivent ce genre de situations et si elles en sont affectées, c'est qu'elles le permettent ! Pas volontairement bien sûr, mais par manque de réactivité, de confiance en elles face à certaines personnes (hommes ou femmes d'ailleurs) ou par manque d'énergie à ce moment-là... chacune trouvera ses propres raisons. Et je vous l'accorde, ce n'est pas facile à digérer, mais prenez le temps d'y réfléchir.
Je souhaite citer Coluche pour étayer mes propos, même si le sujet qu'il développait était bien différent de notre sujet du jour (sketch Misère) :
"Quand on pense qu'il suffirait que les gens arrêtent de les acheter pour que ça (ne) se vende plus, quelle misère ! "
Et voici ma version :
"Quand on pense qu'il suffirait que les femmes arrêtent de se sous-estimer pour que ça (ne) se reproduise plus, quelle misère ! "