La parole est au coaché

Aujourd’hui, c’est notre coachée K. qui nous donne sa définition du coaching après avoir vécu son premier avec moi, autour d’une problématique professionnelle. Voici son retour :

« Déjà, le coaching s’est fait dans un échange très bienveillant. On peut avoir l’appréhension de se dire qu’il va y avoir un jugement sur qui on est et comment on perçoit les choses alors qu’en fait c’est pas du tout le cas, il n’y a pas de critique.

Ça permet de faire une vraie prise recul sur l’enjeu et la situation : qu’est-ce qu’on attend et où on va. Parfois on arrive avec la tête un peu confuse, on ne sait pas par quel bout prendre le sujet, mais au fil de la discussion et des questions, ça permet de se demander si les attentes du départ sont vraiment celles que je recherche, sans dénaturer qui on est car on reste dans nos valeurs.

Du coup on a enlevé aussi toute la partie émotionnelle, la partie floue, et ça permet de cadrer sur ce qu’on veut vraiment et comment le formaliser.

On peut se dire qu’on va avoir un regard critique de quelqu’un qui ne sait pas vraiment ce que je veux (« d’où elle me connait, je suis quelqu’un de complexe ! »). Ma thématique, qu’elle soit personnelle ou professionnelle, embarque tout un univers de vie, qui on est, comment on a été éduqué… Comment ça peut se faire en 1h ? Au final ça s’est traduit dans ce qu’on s’est dit grâce au cheminement et aux questions structurées.

Ce coaching à thématique professionnelle, me renvoie à mes problématiques perso, et c’est aussi ça qui peut faire peur dans un coaching ! Mais ça permet de les rouvrir, et de se dire que c’est ça aussi qui vient parasiter notre situation professionnelle. Ça permet une vraie prise de recul.

Je ne dis pas ça pour vous flatter (rires) mais j’ai trouvé que c’était facile de parler avec vous. Les réactions étaient toujours dans le sourire et ça m’a poussée aussi à me livrer plus facilement. Le coaching, je pense que c’est aussi une histoire de personne, dans les deux sens d’ailleurs. C’est aussi à nous d’être dans une dynamique et une démarche positives pour avancer soi-même sans attendre du coach qu’elle trouve des solutions miracle.

Quand le coaching est dans la bienveillance, on est aussi dans la bienveillance avec soi-même. Ça permet de bénéficier d’un regard neutre de quelqu’un qui ne nous connait pas, ni dans l’entreprise, ni dans le cercle personnel. Dans la sphère perso, les personnes vont nous aider, toujours avec ce côté sympa de « t’as raison, t’as raison ! ». Là vous ne m’avez pas dit que j’avais tort, mais vous m’avez amenée à comprendre ce qui était de mon ressort et ce qui était du ressort de l’autre.

Finalement, le coaching ça se pratique en fait pour ne pas oublier les clés apprises ! Comme le vélo quoi (rires) ! »

Un grand merci K. pour ce retour très complet sur les différentes facettes de ce qu’est le coaching et sur ce qu’il vous a apporté.

Au suivant !